La trêve de l’hiver et les projets en cours

vente de sapins de Noël

Voici le moment des fêtes de fin d’année, des retrouvailles en famille et/ou entre amis et aussi parfois le moment où la solitude  se fait ressentir  plus durement. Nous espérons que ces fêtes seront des plus joyeuses et entourées d’amour pour vous tous.

Nous, nous allons en profiter pour faire une petite pause après ces derniers mois bien remplis de stress, de travail, de rencontres, d’émotions et de retards à rattraper. C’est le moment de nous poser un peu parce que la terre est moins généreuse en ce moment et que nous avons tout de même encore plein de taches à accomplir pour notre aménagement et qu’il serait temps pour nous de nous installer vraiment dans notre maison.

Pour commencer nous faisons la trêve des ventes entre Noël et jour de l’an pour pouvoir nous consacrer à nos proches, à nous reposer, à nous promener sans avoir à respecter d’horaires précis ou de rendez-vous.

Nous faisons la trêve des paniers pendant quelques semaines car le choix des légumes n’est plus assez varié pour satisfaire tout le monde mais nous continuerons les ventes au détail et les livraisons sur les lieux habituels et à la ferme. A ce propos l’ABC Du Rucher sur le relais de Vicq sur Breuilh sera fermé du 21/12 au 05/01/2015.

Nous réfléchissons aussi à l’avenir et nous avons commencé à investir ou à repenser notre organisation. En voici quelques exemples :

==> Projet d’achat de serres
afin de pouvoir vous fournir des légumes pratiquement toute l’année. On croise les doigts pour trouver les finances.

==> Projet d’achat de pailleuse, arracheuse à pdt, meilleure organisation pour lavage et préparation des légumes
pour simplifier le travail afin de baisser les prix sur certains produits (si vous connaissez du matériel d’occasion à vendre, à prêter, à louer, à donner, à échanger, à partager…. faites-nous le savoir).

==> Dynamiseur et pulvérisateur pour les préparations biodynamiques et bineuse commandés

pour mieux lutter contre les adventices et les nuisibles et favoriser la meilleure qualité nutritionnelle possible des légumes
==> Aménagement d’un local protégé de l’humidité pour stocker les courges et les oignons dans de meilleures conditions pour éviter les pertes. 

(beaucoup de pertes cette année encore). Matériaux livrés pour auto-rénovation mais manque de temps et de bras pour nous aider.
==> Achat d’un véhicule type fourgon pour transporter les paniers et participer aux évènements type marchés ou festivités

Voici Archi qui est arrivé la semaine dernière !

==> Sur le plan humain :

 

  • Christophe n’a plus à faire les allers/retours à Paris chaque semaine, ce qui sera plus pratique pour planifier les productions.
  • Il continue également à se former dans le domaine agricole et en Biodynamie.
  • Des rencontres avec un groupe de maraichers se font chaque mois pour échanger, s’informer et se former.

Encore d’autres projets se dessinent doucement pour 2015 : organisation de visite pour groupe de clients avec évènements festifs, ateliers participatifs, immersions à la ferme etc….

Bref,… la vie continue et nous espérons continuer avec vous en 2015.

 

Joyeuses fêtes à toutes et tous !

Avec passion, et respect de notre terre mère !

Roselyne & Christophe

La Sauce poivron noix de cajou

sauce poivronsJ’ai eu la joie de vous faire gouter cette sauce avec nos crudités lors de la manifestation de Chauffaille à Coussac Bonneval le 14/09/2014 et le 04/10 dernier avant le concert de harpe. Devant le succès de cette sauce, je vous donne la recette qui m’avait été gentiment donnée par une spécialiste de la cuisine crue, Delphine Charvolin lors d’un atelier cuisine il y a quelques années :

Il vous faut :

Un poivron rouge (ou vert, comme sur la photo c’est bon aussi et pourquoi pas jaune)

Une belle gousse d’ail

50 ml d’eau

1 cuillère à soupe de citron

100 gr de noix de cajou crues (non salées non grillées ) on les trouve facilement en magasin bio.

2 dattes

1 petit dés de Gingembre

2 cuillères à café de Curry.

 

On met le tout dans un blender et on mixe bien fort. On peu jouer un peu en mettant davantage d’eau ou de citron en fonction de la texture.

J’ai déjà fait sans gingembre et sans datte et ce n’est pas mauvais non plus !

Comme je fais attention aux économies et au local je vous invite même à tester cette recette avec des produits locaux et gratuits ! En ce moment en Limousin il suffit de se baisser pour aller ramasser des noix et des noisettes alors je vous conseille de remplacer les noix de cajou (qui ne sont pas des produits locaux) par des noix et des noisettes. Le goût risque d’être un peu plus prononcé alors on peut réduire à 80 gr environ. Voilà on tâtonne pour trouver le juste goût qui nous convient et si on n’a pas de dattes (c’est quand même trop bon…) on peut tester avec des abricots séchés ou des pruneaux réhydratés pour voir. Mais le top c’est quand même avec les dattes. Mais 2 dattes c’est quand même moins cher que les noix de cajou !!!!! Je vous conseille de tester la recette originale et puis de vous amuser avec les variantes ensuite !

J’ai remarqué que cette sauce s’accorde très bien avec les betteraves crues ou cuites et les concombres. Les concombres ne sont plus de saison mais on trouve encore bcp de betteraves. ça marche aussi avec les carottes râpées et les pommes de terre en salade ne vous inquiétez pas.

Allez-y goûtez et j’attends vos commentaires !!!

Roselyne

La recette en photo : Lasagnes de blettes

blettesQuand nous habitions en région parisienne, nous étions abonnés à un panier et je me souviens l’horreur de découvrir CHAQUE SEMAINE, pendant plusieurs semaines, des blettes, bettes ou cardes dans mon panier. A l’époque je ne connaissais que la recette des côtes de blettes au jus de viande et je n’en raffolais pas du tout. Alors j’ai cherché sur internet des idées de recette pour changer et pour qu’elles ne finissent pas dans le bec de nos poules systématiquement.

J’en ai essayé beaucoup, crues, cuites, en gratin, en soupe, en cake, en jus vert dans mon extracteur de jus, en farce etc… à la fin je n’en pouvais plus alors sauf si on me le demande je n’en mettrai bien évidemment pas TOUTES les semaines. D’ailleurs ce légume contient de l’acide oxalique et il est déconseillé aux personnes qui ont des calculs rénaux, de la goutte et de l’arthrite de consommer trop de légumes qui en contiennent. Mais ce légumes a également des propriétés excellentes alors il faut en profiter !

Valeur nutritive Crue, excellente source de vitamine C et A, de magnésium et de potassium. Elle contient aussi du fer, du cuivre, de l’acide folique, de la riboflavine, de la vitamine B6 et du calcium.

Cuite, elle reste une excellente source de potassium, de magnésium et de vitamine A. Elle fournit aussi de la vitamine C, du fer, du cuivre, de la riboflavine, du calcium et de la vitamine B6.

Après toutes ces expériences culinaires, il y a une recette que je souhaite partager avec vous car j’en raffole !

Les Lasagnes aux blettes :

On fait des lasagnes (le mieux avec une farine bio pauvre en gluten) ou on achète des lasagnes bio :

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On prend un coulis de tomates ou sauce tomate. Pour le coup, j’ai fait un coulis avec mes tomates du jardin avec oignons, ail et une pointe de thym, du sel et du poivre.

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J’ai pris quelques cotes de blettes qui restaient et je les ai blanchies 2 à 3 minutes dans l’eau bouillante.IMG_1136

Ensuite on intercale une couche de pâte, du coulis, feuilles de blettes autant qu’on veut et en fonction taille du plat.

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pour terminer je fais une petite béchamel en dernière couche et je nappe de fromage râpé et hop au four !

C’est à tomber tellement c’est bon !

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Bon alors on n’est pas obligés de terminer par une béchamel… on peut aussi la faire sans lait de vache sinon avec du lait de riz ou d’amande ou même de l’eau avec une pointe ou non de vin blanc…

Si on n’a pas de Lasagnes on peut aussi faire un gratin avec des nouilles, des spaghettis bref, comme d’habitude, la cuisine c’est simple et on s’amuse !

Et si vous voulez d’autres recettes vous pouvez aussi aller voir sur internet

Blettes farcies au potimarron, blettes vinaigrette etc… c’est ici

http://amaptrentemousine.free.fr/spip.php?mot24&hspart=ironsource&hsimp=yhs-fullyhosted_003

et ailleurs sur la toile, à vous de jouer !

Comment cuisiner le pâtisson ?

Produit - Patisson 1

Cette semaine de rentrée 2014, dans les paniers à 8 €, avec les tomates anciennes, le concombre, les betteraves rouges et jaunes, la batavia et la courgette jaune, j’ai mis un pâtisson ! Ahhh mais qu’est ce que c’est que ce truc ! J’imagine bien le désarrois de certaines personnes…. comment vais-je pouvoir manger ça ? Il y en a aussi dans les paniers à 12 et 15 hi hi.

Bon déjà rassurez-vous ça se conserve plusieurs semaines au sec, sur une étagère tempérée. Donc vous avez le temps ! Mais plus il est jeune, plus il est tendre et ça donne du boulot en moins parce qu’il n’y a pas besoin de l’éplucher. Son goût ? On dit que ça ressemble à l’artichaut mais je vous conseille de tester sans à priori car perso je n’aime pas vraiment l’artichaut et j’aime le pâtisson alors….

Je ne vais pas en écrire des tonnes car en tapant pâtisson sur google vous aller trouver un max de recettes les plus inventives les unes que les autres.

Alors en vrac je vous donne quelques idées si vous n’avez pas le temps de chercher :

Pâtisson en aillade

on le lave puis on le coupe en 4. On enlève les graines (un peu comme un melon il faut le vider) et on le coupe en morceaux sans avoir besoin de l’éplucher. On le fait revenir dans un faitout ou dans une poêle épaisse un peu comme des pommes de terre sautées et un peu avant la fin de cuisson on ajoute du persil et de l’ail. + assaisonnement selon ses gouts.

Pâtisson vapeur

On le cuit entier à la vapeur sans l’éplucher et après l’avoir vidé on peut le manger en vinaigrette.

Pâtisson en gratin

On le fait cuire entier à l’eau dans une grande casserole ou à la vapeur. Quand il est cuit on le vide et on le coupe en tranches, lesquelles seront placées dans un plat et agrémentées de béchamel et de fromage râpé et hop 20 à 30 min au four. C’est délicieux. C’est ma recette préférée ! Ensuite on peut aussi ajouter d’autres légumes si on veut, ou des pommes de terre dans le gratin etc… on peut mettre des épices, bref on invente on test, on s’éclate et on fuit la monotonie…. Idem pour la béchamel. On peut la faire traditionnelle ou avec l’eau de cuisson ou au lait végétal d’amande, de riz et avec une farine pauvre en gluten. (riz, sarrasin, petit épeautre etc…) et on peut remplacer le beurre par de l’huile d’olive, etc…. on peut tout faire même au régime. (moi j’aime bien faire ma béchamel avec un peu de vin blanc (chuuuuut) ).

en rata

Le pâtisson coupé en morceau sera très bon en ratatouille, et ou avec des tomates, des carottes, une pointe de curry etc….

au four

On peut aussi le creuser et le faire farci aux légumes, au riz, ou de la farce normale. Avec de la crème fraiche ou non. Il pourra même servir de contenant en présentation.

Allez lâchez vous et vous ne regarderez plus les pâtissons de la même manière. 🙂 

 

Bon appétit

 

Mesdames les chipies !

chèvresJe n’ai pas encore eu le temps de vous les présenter mais depuis 2013, l’Arche de Gaïa compte 2 nouvelles membres. Deux chèvres : Fanfounette et Noirette, deux chipies !

Je n’avais pas eu l’occasion de côtoyer de chèvres par le passé et je peux dire que j’ai fait une découverte !

 

noirette2Noirette fut élevée par sa famille et en troupeau et reste relativement sage et facile à gérer.

 

fanfounetteCe n’est pas tout à fait le cas de Fanfounette, la plus chipie des deux ! Elle fut élevée au biberon par des humains donc c’est la plus curieuse, la plus intrusive et casse pieds des deux !! Des voleurs ont pris sa mère et ses anciens propriétaires n’ont eu d’autre choix que de la nourrir au biberon. Du coup, elle n’a pas peur de nous, ne garde pas ses distances et je pense qu’elle nous prend pour égal et par conséquent n’hésite pas à vouloir engager le combat comme elle le fait avec sa copine. C’est un véritable pot de colle, une petite jalouse qui veut monopoliser les câlins. Il n’empêche :

Elles sont adorables mais il faut faire très attention car elles peuvent devenir une catastrophe si on les laisse sans surveillance. Elles sont tellement intelligentes qu’elle trouveront le moindre trou dans la clôture… et pour un maraicher laisser des chèvres errer sur la propriété peut vitre devenir un cauchemar. Surtout lorsque l’on veut embellir les alentours de jolies fleurs. Elles aiment et mangent presque tout ! Même le plastique ! Mais en même temps c’est un vrai bonheur de les avoir. Elles sont très attachantes et elles nous offrent de jolis spectacles. Leurs combats, leurs jeux et leurs relations avec les moutons et les chevaux nous étonnent chaque jour. Tout ce petit monde vit en communauté sur 9 hectares de prairies.

noirette3 Elles nous suivent partout comme des toutous…fermer et ses chèvres noirettePeut être qu’un jour nous aurons l’occasion d’avoir un mâle et des petits.. on ne sait jamais. Le problème du bouc c’est que ça sent bien mauvais et que ces demoiselles aiment bien venir sous mes fenêtres.

Les premières nuits de leur arrivée j’ai même fait quelques nuits blanches car elles s’amusaient à venir crier sous ma fenêtre. Heureusement ça n’a pas duré trop longtemps. Elles me font effectivement penser à des chiens parfois. Elles font des bruits bizarres et font tout ce qu’elles peuvent pour attirer l’attention et remuent la queue en nous voyant et accourent pour nous retrouver. Elles sont gourmandes et raffolent des bananes !

 

Je remercie mon amie et collègue Naturopathe Marie-Christine de St Junien pour ce beau cadeau et je suis heureuse d’avoir pu leur offrir un gite où elles seront heureuses, nourris au spécifique et traitées avec douceur. Merci à ma sœur pour ces jolies photographies de mes chipies !

 

 

Un mouton dans la salle de bain…

Si on m’avait dit qu’un jour je prendrai ma douche avec un mouton dans ma salle de bain !

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Tout a commencé jeudi dernier. Je chargeais la voiture pour le marché du vendredi matin à Châlus. Comme d’habitude j’étais en retard sur mon planning, il faisait nuit et il y avait encore les carottes à laver et les caisses à charger dans le Partner. J’entendais une brebis bêler et ça commençait à me chauffer les oreilles. Je suis allée voir et dans la pénombre je distinguais peu de choses. Mise à part la Brebis qui bêlait et les autres membres du troupeau qui étaient prêts à partir au galop à ma vue.

J’ai tout d’abord pensé qu’elle m’appelait pour avoir une ration de friandises car depuis quelques jours j’avais entamé une tentative d’approche, en comptant sur sa gourmandise et je tentais de l’appâter avec quelques poignées de blé, avec pour principal objectif que les brebis s’habituent à moi. Je suis retournée à la voiture continuer ma tâche mais elle ne cessait de donner de la voix. Alors je suis retournée voir de plus près et là, dans la marre qui servait autrefois à laver les Rutabagas, je vois une petite tache blanche, son petit agneau de 2 jours à peine, qui flottait péniblement la tête encore hors de l’eau et qui tentait tant bien que mal de crier pour signaler sa présence en buvant la tasse.

Je l’ai sorti immédiatement de l’eau en pressant sa laine pour tenter de l’essorer, le serrant contre moi, le secouant pour qu’il recrache l’eau tout en le suppliant de ne pas y passer.

(j’avais déjà perdu un agneau la veille qui était mort de faim, sa mère ne voulant pas s’en occuper).

Je l’ai également frotté avec du foin. Mais il respirait avec peine, ne tenait pas sa tête et sa mère n’allait même pas le lécher se contentant de gueuler bêtement de loin.

Il ne tenait pas debout et 15 minutes plus tard je suis revenue le voir et il était toujours couché dans le foin, agonisant. Alors je l’ai rapporté à la maison, frotté avec des serviettes de bain pendant près d’une heure en lui parlant, le réchauffant, lui tapotant les fesses, un coup la tête en bas, un coup les pattes en l’air en essayant de mimer le sauvetage des noyés genre alerte à Malibu. Cela aurait pu être très comique vu de l’extérieur mais sur le moment nous ne rigolions pas du tout ma fille et moi. Un agneau d’un coté et le téléphone de l’autre, je tentais de joindre en vain (grrr ces maudits répondeurs) mon mari censé arriver à la gare de Limoges et faire la queue devant la projection du Film de Pierre Rahbi. Il était 21H, la voiture pas chargée, le repas pas prêt, pas de gâteau d’anniversaire pour mon chéri de fait, et les gosses censés être couchés pour l’école le lendemain… soir de galère en fait.

Bon finalement l’agneau a repris des « couleurs » ; le mari est arrivé comme la cavalerie au bon moment (il n’y avait plus de place pour Pierre Rabhi et il avait déclaré forfait pour rentrer dans la salle de cinéma (tant mieux finalement). J’ai pu terminer de charger la voiture pendant que le fermier préparait de quoi nourrir les gosses. J’ai rapporté l’agneau à sa mère et j’ai pu aller enfin me glisser sous la couette après une bonne douche.

Oui mais voilà, je vous passe les détails mais la mère a abandonné le petit. Nous avons passé 2 jours à nous battre avec la brebis pour qu’elle allaite son petit. (Au moins il aura pu bénéficier du colostrum).  Il a fallu la contenir, l’enfermer et la contraindre plusieurs fois par jour pour nourrir  bébé. Comme vous le savez, nous sommes des néophytes en matière de moutons alors cela aurait pu faire doucement marrer les professionnels mais comme on dit « on apprend sur le tas » et notre vocation n’est pas l’élevage même si pour faire des légumes il faut des animaux, en tout cas en biodynamie, la synergie est indispensable.

Avec ma formation en hygiène et éducation périnatale, je sais à quel point le lait maternel est bénéfique au bon développement des bébés et  leur permet d’acquérir un bon système immunitaire, surtout lorsque l’on sait ce que les industriels peuvent mettre dans le lait maternisé…. mais bon, j’ai dû me résoudre à acheter du lait pour  bébé-sauvé-des-eaux. Nous aurions pu l’appeler Moïse mais notre choix s’est porté sur PAIMPOL, une ville des côtes d’Armor que mon mari et moi aimons beaucoup. Au départ mon chéri voulait l’appeler « Côtelette »…. c’est son humour tout craché….

Et me voilà donc depuis près d’une semaine à donner le biberon à cet agneau qui me suit comme si j’étais sa mère. J’ai fini par trouver un rythme de croisière et par me sentir moins gauche dans ma pratique. (et en même temps cela a un peu calmé mes envies de bébé à l’approche de mes 45 printemps….). Paimpol se comporte comme tous les bébés animaux, faisant ses bêtises à lui, mâchouillant les rideaux, la photocopieuse. il saute parfois comme un Cabri quand il est content. Il veut piquer le coussin du chien et s’amuse parfois à lui rentrer dedans pour jouer. Il ronfle en dormant, joue avec la tétine du biberon. C’est un glouton et il est craquant quand il s’endort en faisant des mimiques avec sa bouche. Il faut planquer les lacets et les feuilles de papier et bien sûr il fait pipi au moment où il ne faut pas.  J’ai découvert qu’un agneau propre ne sent pas mauvais (il faut quand même laver de suite les accidents) et surtout qu’ils sont affectueux et plus intelligents que j’aurai pu l’imaginer. Quand il n’est pas dehors mais dans la maison à l’approche de l’heure de la tétée, il me suit partout et hier il était bien évidemment spectateur de ma toilette et je prenais ma douche pendant que bébé m’attendait sagement couché sur le tapis. Et j’ai pensé en revoyant ma vie d’avant sur Paris….

« et si on m’avait dit qu’un jour je prendrai ma douche avec un mouton dans la salle de bain ! « 

bb2 bb1 bb3 bb4 bb6 bb7 bb8Et allez voir les vidéos sur youtube compte de Roselyne Lemoine-dion, les premiers pas de bébé !!!!

les vidéos des premiers jours….

 

 

Le panais, légume racine, comment le déguster !

produit - panais

Aujourd’hui j’ai décidé de  mettre le panais à l’honneur sur le blog.

Avant, toute citadine que j’étais je ne connaissais pas du tout ce légume racine qui se cultive comme la carotte et je l’ai donc découvert très récemment grâce à mon mari. Nous avons décidé de l’intégrer dans notre panel car c’est super bon et que vous n’en trouverez pas partout !

Le panais est une plante herbacée bisannuelle à racine charnue, appartenant à la famille des Apiacées, qui fut autrefois très cultivée comme légume  et comme plante fourragère. C’est une culture qui a été quelque peu délaissée de nos jours, sauf en Grande Bretagne  dans les pays nordiques et en Afrique du Nord. Aujourd’hui, il retrouve une certaine popularité chez les amateurs de légumes anciens, de même que dans la population en général. Il est synonyme d’aliment santé.

Valeurs nutritionnelles (pour 100 g)

Cru* Bouilli** AJR***
Calories 75 kcal 71 kcal
Protéines 1,2 g 1,32 g
Glucides 17,9 g 17,01 g
Lipides 0,3 g 0,3 g
Fibres 4,9 g 3,6 g 30 g
Sodium 10 mg 10 mg
Potassium 375 mg 367 mg 2 000 mg
Phosphore 71 mg 69 mg 700 mg
Vitamine B9 58 µg 58 µg 200 µg

* Ciqual 1995 ** USDA *** Apports Journaliers Recommandés

C’est une excellente source d’acide folique, vitamine indispensable à la multiplication des cellules, et donc à la croissance et au renouvellement des tissus.

Bien sûr ces valeurs sont à titre indicatif et les légumes frais n’ayant pas séjourné des semaines en chambre froide, ni trop voyagé, cultivés en biodynamie seront d’autant plus riches en vitamines et nutriments et exempts de produits chimiques et de pesticides.

En médecine chinoise, le panais est considéré comme un aliment permettant de nourrir le rein.

 

On le récolte d’octobre à mars. Il a une couleur blanc ivoire et une forme conique. Cru ou cuit le panais révèle une agréable saveur sucrée qui est unique. Alors je vous invite à le tester car je ne saurai pas vous décrire son goût. Manger du panais en Hiver vous permettra de varier les plaisirs sur votre table d’autant plus qu’il peut être dégusté de moult façons :
  • Cru tout simplement !

En bâtonnet pour l’apéro, en salade, râpé avec des carottes et une sauce à la citronnelle et au miel et c’est de cette façon que vous profiterez au mieux des vitamines qu’il contient.

  • Cuit

Il se consomme dans les pot-au-feu, plats en sauce, en purée, en chips, en frite et en soupe.

Voici une recette de Christine Calvet dénichée dans écolo-mag :
Velouté de panais au carvi et noix de cajou
Pour 4 bols / bon marché / 10 min de préparation et 15 min de cuisson
800 gr de panais / 800 gr de bouillon de légumes / 2 cuillères à soupe de noix de cajou / 1 cuill à c de carvi / 1 goutte d’huile essentielle de coriandre et 1 tronçon de gingembre frais.
Brossez les panais et coupez-les en morceaux puis faites-les cuire à l’étouffé à feu doux, saupoudrés de carvi et recouverts du bouillon de légumes. Lorsqu’ils sont bien tendres, placez- les dans le bol du robot mixer, ajoutez la purée de cajou, l’huile essentielle de coriandre et mixez en versant le bouillon dessus petit à petit jusqu’à l’obtention d’une texture bien onctueuse. Servez dans les bols et à l’aide d’un presse-ail pressez un peu de gingembre sur chacun et dégustez aussitôt.
Ma recette préférée sous forme de frites au four !
Je les coupe en morceau dans la longueur et je fais une sauce composée d’huile d’olive 1ère pression à froid bio, d’épices variées (cannelle, curry, gingembre, muscade, sel etc…) et je mélange bien puis je verse sur les panais et je mélange pour imprégner un peu les panais puis je dépose les panais sur une plaque au four thermostat 180 pendant 30 min minimum. A déguster chaud !
Ici en mélange avec oignons, carottes et pommes de terre à chair tendre. Cro Cro bon !!!
panais

 

 

 

 

C’est le moment de cuisiner les courges !

Et oui ! nous sommes au mois de décembre déjà et il reste différentes variétés de courges sur les étales. Il faut en profiter et vous régaler. Et si vous ne connaissez pas, c’est le moment de tester et de varier les plaisirs dans votre cuisine.

Pourquoi toujours en Hiver les poireaux, les navets et les choux ! Il existe bien d’autres choses tout de même…

A l’Arche de Gaïa nous avons plusieurs variétés de courges (bon j’avoue nous nous sommes un peu ratés sur les choux et les poireaux mais bon c’est peut-être l’occasion de tester les courges ;-))

  • Les potimarrons orange et verts
  • les blue bullets (sorte de potimarrons bleus) quand on mixe avec la peau ça fait une soupe verte
  • des butternuts
  • des buttercups
  • des courges spaghetti
  • des Sucrines du berry
  • des grosses courges à découper en tranches : Muscade de Provence
  • des pâtissons
  • etc….

Les courges sont ramassées en fin d’été, début de l’automne et vont se conserver jusqu’en janvier normalement. Il faut juste les laisser à température stable à plat, sans les laisser se toucher. Certaines se bonifient en vieillissant.

 La majorité des courges fait d’excellents veloutés, potages, soupes :

Testez celles-ci :

  • Soupe potimarron/chataignes (avec quelques oignons)
  • Soupe potimarrons-butternut (50/50 avec quelques oignons et on peut ajouter une branche de céleri)
  • Soupe potimarrons-carottes (on peut ajouter du cumin et un zeste d’orange)

J’ai aussi testé le velouté avec des buttercups et du fromage frais de chèvre dedans qu’on laisse fondre dans l’assiette…Slurps.

Pour la Sucrine, j’ai laissé fondre du fromage hollandais au melilo car je trouve la Sucrine moins gouteuse que les autres. Mais c’est mon point de vue. Pour le reste à vous d’inventer.

On peut faire un velouté 100% avec la même courge + un bouillon en cube bio ou varier les plaisirs en mélangeant les courges entre-elles.

Ce qui est pratique avec le potimarron c’est qu’on peut le cuire avec la peau. Pas besoin d’éplucher. Il faut juste bien le laver avant la cuisson et ensuite on le vide et on peut l’écraser en purée avec la peau qui se mange ou le mixer en soupe. On peut le cuire dans l’eau, à la vapeur et même au four. Quand il est jeune et à peine mûr fin août je le mange râpé cru. Ensuite en Automne il faut le récolter.

IMG_0035Produit - Potimarron 4

Vous pouvez faire d’excellentes purées également :

avec la buttercup notamment. A tomber !

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On peut aussi utiliser le potimarron, la muscade pour la purée.

J’ai testé la purée (ou juste un écrasé à la fourchette) on peut ajouter de l’ail, des herbes, de la farce et hop gratiné au four avec du fromage râpé (miam). C’est avec la buttercup que j’ai préféré ce plat.

Là aussi avec les gratins on peut varier les plaisirs avec les tendances végétariennes ou non. On peut faire des couches aussi pour faire des gratins (voire même des pains de légumes) aux différentes couleurs.

Et la courge spaghetti !

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Moi je l’adore cuisinée ainsi : je la fais cuire dans de l’eau entière avec la peau. Quand elle est cuite, je l’ouvre en 2, j’enlève les pépins et j’enlève la chair qui se détache et ressemble à des spaghettis mais végétales.

Ensuite je fais revenir des lardons et des oignons et j’incorpore les spaghettis végétales et je termine avec de la crème d’amande (ça remplace la crème fraiche) mais selon les goûts on peut mettre crème fraiche, crème d’amande, de soja, de riz etc… et en version vég à la place des lardons on peut mettre du tofu fumé ou même remplacer par des légumes (poivrons, oignons etc….). C’est un véritable régal ! Certains font ces spaghettis avec de la viande et de la sauce tomate et on peut aussi remplacer la viande dans cette version italienne par des morceaux de carottes. Bref, à décliner à l’infini.

Courge Spaghetti 2

Il y a aussi les versions sucrées.

Mais déjà je pense que vous pouvez trouver une multitude de recettes salées et sucrées sur internet sans que j’ai besoin d’en ajouter de trop mais promis je ferai tout de même une page spéciales recettes avec les photos de toutes ces courges pour que vous puissiez les reconnaitre.

En ce qui concerne les pâtissons,

Produit - Patisson 1

J’en connais qui les cuisinent farcis, au four, cuits à la vapeur et en vinaigrette. Moi personnellement je l’utilise comme une courgette pour l’incorporer dans des ratatouilles ou du couscous. Ça remplace bien la courgette en hiver je trouve et quand la peau n’est pas trop dure, il n’y a pas besoin de l’éplucher. Sinon on peut l’éplucher et la vider après cuisson. Sinon un plat pas très léger….  après cuisson à l’eau la faire gratiner avec béchamel….

Je ne vais pas aujourd’hui vous expliquer également les vertus nutritives de ces courges mais vous devinerez que certaines sont très riches en bêtacarotène et en antioxydants. Mais au risque de me répéter plus c’est cuit moins il y a de qualités nutritives.

Cela fera peut-être l’objet d’un autre article qui sait ?

Si vous avez des idées de recettes, n’hésitez pas à commenter !!!!!

 

IMG_0265 Muscade de Provence

 

IMG_0268  Blue Bullet

IMG_0267Sucrine du Berry

 

 

 

Nouvelles naissances à la ferme !

Il y a deux semaines nous avons eu une nouvelle portée de lapinous. La semaine dernière 3 nouveaux cochons d’Inde sont également venus au monde. Il y avait même un albinos mais il est mort hier. Il va falloir leur trouver / fabriquer un nouveau logis ! OU alors en proposer à la vente pour Noël ! Ils risquent d’être bientôt à l’étroit. Et puis ça fait du monde à nourrir.

Hier en allant porter à manger aux lapins j’ai découvert encore de nouveaux bébés. Ils sont encore tout nus et bien planqués au fond du clapier, protégés par les poils que la mère s’est arrachés. Dès que je peux je mets des photos.

J’ai eu la surprise de voir les petits nés récemment désormais tout poilus et capables de croquer des carottes. Je mets une photo asap. Ils sont trop trop mignons.

Les deux poussins qui sont nés récemment sont encore en vie ! Un exploit. La dernière fois les 9 canetons sont morts les uns après les autres.

Là il s’agit d’une poule qui a couvé 4 œufs pour 2 naissances. Cette fois-ci nous les avons mis à l’écart des autres membres du poulailler pour qu’ils ne se fassent pas écraser. Maintenant il faut espérer que le froid ne les emporte pas.

Bienvenue à l’Arche de Gaïa

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Seules certaines rubriques sont complétées.

N’hésitez pas à naviguer de temps en temps sur les rubriques et pour celles qui restent vides, merci d’avoir un peu de patience. On progresse un peu chaque semaine. escargot

 

Roselyne & Christophe